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Exercice d’auto-hypnose. Confinement pour Covid 19.

Je vous propose ici le script d’un exercice d’auto-hypnose que j’ai créé pour vous aider à faire face à la situation actuelle du Covid 19.

Dans cet article je propose un exercice d’auto-hypnose à pratiquer sans limitations pendant la période de confinement que nous tous traversons.

Je reste à votre complète disposition par vidéo appel pour donner suite à votre démarche de changement et vous accompagner pendant ce processus.

L’exercice suivant a pour finalité de parer à la restriction de notre imagination positive, en élargissant notre espace-conscience, en nous re-connectant aux sensations et émotions capables de nous transporter au-delà d’un scénario quotidien limitant.
Comme pour tous les exercices d’auto-hypnose et les séances d’hypnose induite, aucune expérience préalable n’est requise.

Assurez-vous de dédier à cette activité au moins une demie heure pendant le jour, dans un environnement tranquille. Asseyez-vous confortablement et preparez-voua lire le script de l’exercice du début à la fin. Vous pouvez le lire mentalement ou à voix haute. Il n’est pas nécessaire de s’arrêter pour comprendre le sens de chaque phrase.

NB: pour votre bien et celui de vos proches, ne faites pas cet exercice en conduisant ou en effectuant une activité nécessitant votre pleine concentration, ou bien si vous avez des tendances psychotiques diagnostiquées ou non.
Pour toute autre information, suggestion d’exercice à partager et pour les séances vidéo, veuillez m’envoyer un mail ou m’écrire à la page contact & rdv.


Script de l’exercice :

A partir de cet instant précis, je m’offre un peu de temps pour moi, du temps dans le temps dont je dispose, bien sûr, et je m’autorise sans freins à m’éloigner du temps dans lequel je vis… et à trouver à l’intérieur de moi un cocon tranquille et tout doux, où je prends soin de mon côté le plus créatif… Et tout cela, pendant que mon côté le plus rationnel s’engage à rester vigilant, en silence, prêt à me permettre de réagir avec
facilité et lucidité à n’importe quelle nécessité qui apparaîtrait d’ici la fin de cet exercice.
Je ne pourrais pas dire à quel moment j’ai commencé à m’apercevoir comment chaque mot de ce texte… c’est ça… chaque lettre que mes yeux lisent attentivement et de plus en plus lentement… contribue à créer en moi, quelque part à l’intérieur de moi… ce cocon, cet espace de douceur, la meilleur condition possible, pour que je puisse recevoir de cette expérience, à ma manière et à mon rythme, en une seule fois ou en plusieurs soupirs… tout ce qu’il y a de bénéfique, de positif et de confortant dans ces lignes. Il se trouve que, peut-être, cela se cache entre quelques phrases articulées que mes yeux ont déjà vues passer, ou alors dans le son et les vibrations de ma lecture, vocale ou mentale…
Ce n’est pas tellement important d’identifier où cela se cache… ni comment moi, je trouve ce pour quoi je me sens poussé(e) à arriver jusqu’au bout du texte… surtout sans faire aucun effort pour comprendre et mémoriser ce que mes yeux ennuyés lisent… car une partie de moi est déjà en train de stocker toutes les informations qui me sont nécessaires.

Il pourrait également se trouver que… là, maintenant ou quelques lignes plus en bas… je m’aperçoive que ma respiration ralentit et s’approfondit et… je me demande s’il m’est déjà arrivé de croire que la forme de chaque lettre de l’alphabet avait le pouvoir d’induire en moi une légèreté… comme un nuage blanc… une plume… une pensée sereine… l’image d’un lieu, voilà… un lieu qui me plait particulièrement… un lieu que je connais comme ma poche… ou que j’ai visité une fois seulement… ou que mon esprit trouve le moyen d’inventer en cet instant, dans les espaces entre les lettres et les mots des phrases.
Pendant que je laisse l’image de ce lieu particulier s’insinuer et remplacer le fond du texte, je prends du plaisir à définir ses détails. Je m’arrête quelques instants à contempler la couleur du ciel dans ce lieu, quand il fait jour… quand il fait nuit… quand il est dégagé ou couvert de nuages ; je perçois de maniere subtile ou vivace la temperature de l’air sur ma peau, pendant que je me laisse attirer vers ce lieu, dans ce lieu ou je me sens parfaitement à l’aise, avec chaque inspiration un peu plus… parfaitement sécurisé.
Les éléments naturels, à la fois petits et grands… le bruit de mes pas ou la sensation sous mes pieds… le toucher délicat de ce que je me permets de caresser avec mes doigts…
Lorsque je m’autorise de plus en plus gentiment à glisser avec tous mes sens dans ce lieu, qui m’accueille et me transmet infiniment de sérénité… je me demande d’où sort-elle cette image, l’image de ce lieu ci précise ou floue, peu importe… si elle est le fruit de ma tête… et si dans ma tête elle habite. Ou bien, si elle est plutôt quelque chose de fluide, évanescent… comme mon souffle qui traverse le nez ou la bouche et circule dans mon corps entier… sans que je puisse le localiser avec exactitude.
Et peut-être que juste là… maintenant que je sens ma respiration… je m’aperçois d’être capable d’imaginer ou penser ce lieu si beau un peu plus dans mon cou et dans mes épaules… au-dessous de la peau, dans la chair… pour sentir aussi de quelle manière et à quelle vitesse mes muscles se relâchent… automatiquement… au fur et à mesure que j’accueille, sans aucune obligation, son paysage et son calme berçants…
Avec chaque respiration, les éléments rassurants de mon lieu à moi glissent dans mes bras, pour les détendre. Et plus les bras se détendent, plus mon buste fait de même et chaque centimètre de ma peau est enveloppé par une aura de protection et confort.
Si de manière distraite je fais attention à mes jambes, les deux ensemble ou l’une d’abord et l’autre après, ce n’est pas impossible que je m’aperçoive de leur poids… qui s’allège de plus en plus, au fur et à mesure qu’elles aussi elles accueillent la sensation de se trouver dans ce lieu pacifique qui m’entoure et m’embaume. À chaque pas, au rythme de chaque expiration, les muscles des cuisses et des mollets se relâchent davantage, sans que je n’ai rien à faire pour que cela se passe… automatiquement…
Lorsque même mes pieds se sentiront légers et enveloppés dans l’énergie rassurante de ce lieu que, qui sait d’où ?, j’ai su créer à l’intérieur de moi, une connexion plus profonde avec mon inconscient sera installée. Je choisis de me connecter afin de lui poser quelques questions, ici, dans le calme et la tranquillité de mon lieu à moi. Et à ces questions, mon inconscient répondra à sa manière, une fois que mon corps aura doublé son état de relaxation. Peut-être juste après une grande inspiration… ou deux… ou trois… Peut-être après m’être imaginé(e) prendre place dans un coin particulier de mon lieu sécurisant et m’allonger comme pour faire une sieste… et voir mes paupières se fermer délicatement et… rêver… rêver qu’une partie de moi puisse se sentir libre de faire quelque chose d’immensément positif pour moi.
Si dans ce rêve je pouvais me laisser transporter quelque part, plus loin, dans un futur proche, au moment exact où je reçois une magnifique nouvelle… la nouvelle que peut-être j’attendais, que tout le monde attendait depuis des jours, des semaines… est-ce qu’à ce moment là je m’apercevrais de comment ça serait de recevoir cette nouvelle formidable ?
Et si je pouvais identifier à quel moment de la journée, dans mon rêve, je serais plus heureux/se de recevoir cette nouvelle ?
Si j’osais me pousser jusqu’à deviner comment j’en serais venu(e) à en prendre connaissance ?
Saurais-je dire quelle zone de mon corps serait plus sensible et réceptive à cette bonne nouvelle ? De quelle maniere elle me le ferait comprendre ?
Et si ce rêve si doux, si profond pouvait, même tout légèrement, me permettre de voir ce que je ferais en premier, l’activité que j’organiserais, ce que je jèterais à la poubelle sans y penser deux fois suite à cette bonne nouvelle ?
À qui je transmettrais l’information… ? Et par quel moyen… ?
Et si je pouvais, effectivement, rester dans ce rêve encore un peu, ici, où le secondes sont des minutes et les minutes des heures et les heures des journées entières et des semaines… rester juste le temps de permettre à mon inconscient d’approfondir et mémoriser les meilleurs détails de ce rêve, les plus touchants, les plus amusants… ? Sans limites, sans jugement…
Au fur et à mesure que mes yeux si fatigués s’approchent du dernier mot de ce texte long et tortueux, mon imagination s’ouvre complètement, sans besoin que je m’occupe de quoi que ce soit, et me permet de recevoir, de recréer à l’intérieur de moi le scénario agréable du rêve que je suis en train de rêver, auquel je sens d’appartenir… dont je fais absolument partie.
Et lorsque mes yeux fatigués par la lecture auront survolé le dernier mot du texte, ils pourront se fermer, comme ils l’ont déjà fait dans une autre dimension, afin de trouver derrière les paupières, à un niveau beaucoup plus profond et tranquille, la richesse de tout ce que de positif mon inconscient a choisi de m’offrir.
Avec chaque inspiration je m’enrichirai de plus en plus des sensations et des émotions positives qui vont m’accompagner dans les heures et les jours à venir… et avec chaque expiration je laisserai à la partie la plus sage et confiante de moi la tache de m’alléger, libérer de tout ce dont je n’ai plus besoin, qui n’est plus utile ni bénéfique pour moi.
Après que j’aurai pu profiter de quelques minutes de paix et, ainsi faisant, j’aurai laissé mon inconscient libre de clôturer son travail… quelque chose me dira que ce sera le moment de rouvrir les yeux, petit à petit, bouger les doigts des mains, les orteils, sentir les pieds sur le sol… et reprendre contact avec mon présent et l’espace-temps dans lequel je suis.
À ce moment là, seulement quand je me sentirai prêt(e), je me remettrai debout à mon rythme et je continuerai ma journée en pleine forme, reconnaissant(e) vis à vis de moi même d’être rentré(e) en connexion avec mon imagination positive et toutes les ressources qui agissent concrètement en moi.
Et ceci est le dernier mot.



L’illustration qui accompagne cet article est de propriété d’Elia Colombo http://www.gebe.it et est protégée par des droits d’auteur.

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