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développement personnel

Charte de bien-être avec soi-même.

Dans cet article je partage avec vous la Charte de bien-être avec soi-même du psychologue Jacques Salomé, tirée de son œuvre Le courage d’être soi (1999).

Je trouve que les 12 points que Salomé liste dans sa charte synthétisent un vrai travail de développement personnel : nous positionner de manière bienveillante, cohérente et respectueuse vis-à-vis de nous mêmes et des autres ; communiquer de manière directe, transparente et non violente ; prendre nos décisions et assumer nos choix, tout en acceptant que l’environnement et les autres agissent sur nous.

Charte de bien-être avec soi-même, ou comment accepter d’être un meilleur compagnon pour soi-même

  1. Je peu découvrir à tout âge que je suis partie prenante et coauteur de tout ce qui m’arrive.
  2. Je peu apprendre à n’entretenir ni accusation sur l’autre ni auto-accusation pour tout ce qui surgit dans ma vie.
  3. S’il me vient de l’autre, des autres, de l’environnement, un événement, une parole ou un acte qui me fait violence, je peux nommer mon ressenti et remettre chez l’autre ce qui lui appartient quand ce qu’il m’a envoyé n’est pas bon pour moi.
  4. Quand me vient de l’autre, des autres ou de l’environnement un événement, un acte ou une parole que je peux accueillir comme un cadeau ou une gratification, il m’appartient de le recevoir et de lui donner un prolongement en moi. Ma liberté intérieure en sera d’autant plus agrandie, mes ressources confortées et mes énergies ressourcées et amplifiées. Ma responsabilité en serata de rayonner et de contribuer ainsi à nourrir de plus d’amour l’espace de ma vie.
  5. Chaque fois que je prends le risque de me positionner, de m’affirmer en me respectant, je prends le risque de me différencier. Ce faisant je peux heurter des sensibilités, contrarier des croyances et ne pas obtenir l’approbation ou l’aval de mon entourage. Je peux apprendre à cohabiter avec ma solitude.
  6. En osant des demandes directes et ouvertes, j’accepte aussi de ne pas contrôler la réponse de l’autre. Je prends donc le risque et la liberté d’accueillir cette réponse, qu’elle soit positive ou negative.
  7. En passant du réactionnel au relationnel, j’agrandis les possibles de l’échange.
  8. En m’appuyant sur quelques outils susceptibles de favoriser la communication […] et en appliquant quelques règles d’hygiène relationnelle, je me rends plus cohérent et plus consistant pour développer des relations créatives. Je nourris ainsi la vivance de ma vie.
  9. J’agrandis et je développe mon autonomie et ma liberté chaque fois que j’apprends à prendre soin de mes besoins, de mes désirs ou de mes sentiments sans les faire peser sur l’autre.
  10. Quand je ne confonde plus culpabilité, culpabilisation (venant de l’autre) et autoculpabilisation, j’inscris un meilleur ancrage dans la réalité et je propose aussi une référence moins parasitée, moins encombrée et moins projective à l’autre.
  11. Ma capacité à rester centré dépendra de ma rigueur à ne pas me laisser polluer par des relations énergétivores. Elle sera aussi fonction de mon ouverture à accueillir les relations énergétigènes.
  12. Si j’accepte de découvrir que tout changement personnel a un prix à payer en termes d’exigences, de rigueur, de renoncements, de distanciation ou de ruptures nécessaires, je vais me relier plus profondément au divin qui est en moi et confirmer la dimension spirituelle qui m’habite.

(Salomé J., Le courage d’être soi, Pocket 1999, p. 194-196)

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